Laissez entrer la lumière : Comment les groupes d'entraide ont changé la vie de Hazel

Trois personnes sont assises autour d'une table de conférence et discutent. L'attention se porte sur une personne au premier plan qui tient une tasse à café jaune. Deux autres personnes sont visibles à l'arrière-plan, légèrement floues, l'une portant des lunettes teintées de rouge et l'autre les bras croisés.


Avertissement : Ce blogue contient des références à des idées suicidaires.

À son arrivée à Edmonton, Hazel se sentais seule.

Elle a perdu la vue à la suite d'une rétinopathie diabétique, puis son emploi, son assurance et son estime de soi. « Je me sentais un peu perdue », se souvient-elle.
« Je suis passée d'une vie indépendante à une vie marquée par la peur. Je ne savais pas quoi faire de ma vie. J'ai même pensé à mettre fin à mes jours. »

Le tournant décisif s'est produit lorsque son ophtalmologiste l'a mise en contact avec INCA.

« Vous savez, quand vous entrez dans une pièce sombre, que vous ouvrez les rideaux et que la lumière inonde la pièce? C'est ce qu’INCA a fait pour moi. Ils ont laissé entrer la lumière. »
 

Trouver des liens au sein de la communauté

Hazel s'est jointe au groupe de femmes d'Edmonton offert par INCA, l'un des nombreux programmes de groupes d'entraide proposés dans les communautés à travers le pays, et y a trouvé ce qui lui manquait : compréhension, gentillesse et de véritables liens.

Elles se réunissent deux fois par mois pour partager des anecdotes, donner des conseils et discuter de tout, des cannes blanches à l'artisanat, en passant par les astuces de cuisine. « Ce sont juste des choses utiles au quotidien. Par exemple, on peut parler de lunettes de soleil qui couvrent le côté des yeux ou de la manière de porter une canne blanche. »

Hazel, qui a récemment perdu près de 75 % de ses capacités auditives, en plus de sa perte de vision, affirme que le groupe a été une bouée de sauvetage pour elle. « Quand j'ai perdu l'ouïe, j'étais déprimée. Je me disais : Je ne peux pas affronter cette réalité. » Je me suis isolée.

« Je suis ensuite retournée à une séance de groupe et j'ai découvert que je n'étais pas seule. Une femme m'a dit : « Hazel, moi aussi, je suis sourde. » Et soudain, je ne me sentais plus seule. »
 

Un avenir plus prometteur

Pour les personnes âgées, souvent confrontées à des problèmes de santé complexes et à un réseau social limité, les groupes d'entraide par les pairs d'INCA sont essentiels pour lutter contre la solitude, renforcer la confiance en soi et aider les gens à s'adapter à leur nouvelle réalité.

« J'ai l'impression de faire partie de quelque chose », dit Hazel. « Quand on est replié sur soi-même, comme je l'étais, on se dit : « Ce qui m'est arrivé est vraiment horrible.  Mais quand on rencontre d'autres personnes, on se rend compte que ce n'est pas si terrible. Il y a toujours une solution. Il y a toujours quelqu'un pour vous aider. »

Aujourd'hui, Hazel, âgée de 74 ans, mais à l’esprit jeune, mène une vie active et confiante, au sein d'une communauté qui la soutient. Elle est reconnaissante envers le groupe d'entraide, mais aussi envers toute l'équipe d'INCA d'Edmonton qui l'a accueillie et comprise dès le début.

Elle adresse un message simple et sincère aux donateurs qui rendent tout cela possible : « Merci pour votre gentillesse qui va bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer. »

Si vous croyez qu’aucun Canadien ne devrait jamais affronter seul la cécité, pensez à faire un don à INCA dès aujourd’hui. Nous vous remercions d’aider les personnes âgées comme Hazel et de contribuer à bâtir un meilleur avenir où tous les Canadiens, peu importe leur âge ou leur capacité visuelle, peuvent s’épanouir.