Par : Debbie Ryan
Lorsque la plupart des gens pensent à une déficience, ils l'envisagent trop souvent comme un diagnostic médical. Un état pathologique qui peut avoir un impact sur la capacité d'une personne à accomplir ses tâches quotidiennes de façon autonome, à faire des études ou à être considérée comme apte au travail.
D'après mes expériences personnelles, l'approche médicale ferait croire à une personne qu'elle ne peut plus participer pleinement à la société. Soyons honnêtes : lorsque vous recevez ce diagnostic, la prochaine chose que vous entendrez est : « Je suis désolé, c'est tout ce que nous pouvons faire pour vous. »
Pour ma part, je préfère l'approche holistique qui consiste à combiner le soutien par les pairs pendant que vous vous adaptez à la perte de la vision, la réadaptation pour vous aider à identifier les défis et à les affronter, et les programmes visant à encourager l'autodéfense des droits. Cette approche peut mener à une plus grande réussite dans le fonctionnement de la société, sur le plan émotionnel, physique, social et professionnel.
En tant que porte-parole d'INCA pour la défense des droits, j'ai appris que l'éducation et la détermination peuvent faciliter le changement. Cela dit, je reconnais également que la défense des droits est un marathon, pas un sprint. Elle exige une volonté de ne jamais perdre espoir et foi en l'humanité. J'espère que votre voix, dans une mer de voix, est entendue et comprise.
La voie à suivre passe par l'établissement de relations, ainsi que les partenariats et l'éducation. Tous ces éléments conduiront à une meilleure compréhension de ce que c'est que de vivre avec une perte de vision et, en fin de compte, à l'élimination des obstacles physiques et sociaux. Comme l'a dit Helen Keller, « La vie est soit une aventure audacieuse, soit rien du tout. »
Note de la rédaction : Debbie Ryan a récemment pris sa retraite de son poste de chef de programme, Défense des droits et engagement du public, INCA Terre-Neuve-et-Labrador.